ANTIEK

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D.L.M. Lyon | Dorures Louis Mathieu Collection Coloris Lame 12 /12.500 ms Zeer bijzondere antieke kleurenkaart gouddraad

€ 27,50 € 23,00 (Inclusief BTW)
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Prachtig handgeschreven kleurenkaarten. twee zitten er los. Ze zijn geniet. 

De datering is lastig vast te stellen, omdat er nietjes zijn gebruikt, moet het rond 1905 zijn geweest. Later heette de fabriek DLM I (Industries). Er is weinig geschiedenis van terug te vinden. De datering schat ik daarom omdat het met de handgeschreven inkt is en het groene schrifte met een gedrukt etiket ergens tussen 1905-1940. 

Hoe dan ook het zo speciaal, ik heb zo'n speciale kleurenkaart nog nooit eerder gezien. 

De foto is van de fabriek. 

En 1928, Louis Mathieu déjà propriétaire depuis 1888 d'une usine de dorure située impasse Lassalle dans le 6ème arrondissement de Lyon (rue devenue en 1909 rue de Genève), fait édifier deux rues plus loin une nouvelle usine. Celle-ci bâtie suivant les plans de l'architecte lyonnais Ernest Flahaut, est plus adaptée au travail de la fonderie. L'entreprise est transmise de père en fils de 1888 à 1995. Depuis sa création, la société Dorures Louis Mathieu est spécialisée dans la fabrication de fils d'or, d'argent (trame de soie enrobée d'or et d'argent), le tissage et la passementerie. Un brevet d'invention français n° 466166 est délivré le 23 février 1914 concernant un dispositif pour l'obtention d'un fil métal, présentant des parties rondes et des parties plates s'alternant régulièrement. A l'origine le procédé d'argenture est réalisé par collage d'une feuille d'argent sur le cuivre. Cette technique de la dorure et de l'argenture évolue : à partir de 1972, la technique par collage d'une feuille d'argent ou d ́or sur le cuivre est abandonnée et remplacée par un dépôt électrolytique d'argent ou d ́or. En fait, les deux chaînes d'électrolyse (table de dorage et table d'argenture) revêtissent le fil par dépôt cyanuré électrolytique d'or ou d'argent par système de bains successifs. Le fil de base, en cuivre, est posé sur un touret au départ

de chaque table puis placé dans un cantre d'alimentation à 20 bouts. Pour la table de dorage le fil passe dans cinq bains qui

se répartissent ainsi : dégraissage cyanuré, rinçage mort, placage électrolytique, rinçage électrolytique, rinçage mort. En

bout de table un bobinoir séchoir et un cantre de réception à 20 bouts stocke le fil. La table d'argenture, elle, se compose de sept bains répartis en : dégraissage alcalin (soude diluée 5%), rinçage mort, rinçage courant en circuit ouvert, préargenture électrolytique, argenture électrolytique, rinçage mort, rinçage courant en circuit fermé. En bout de table également un bobinoir séchoir et un cantre de réception récupère le fil. Mais ce qui rend célèbre cette société c ́est la découverte, en 1954, d ́un procédé protégeant les fils métal en les recouvrant d ́un vernis inaltérable qui bouleverse cette industrie et lui donne un essor considérable. Ce procédé sera également breveté. Aucune opération de vernissage n'était réalisée avant cette découverte. Ce traitement anti-corrosion appelé « Louisor », est découvert par Henri Mathieu, fils de Louis. Il permet de conserver tout l ́éclat et la brillance des fils, des galons et des tissus métallisés. Cette technique de protection consiste en un véritable gainage chimique des fils, assurant l ́insensibilité parfaite aux agents nocifs. Stables aux traitements les plus usuels de teinture, préformage, moirage, apprêts, calandrage, gaufrage, les fils « Louisor » sont lavables, se dégraissent à sec, se repassent sans difficultés et sont ininflammables.

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